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Vœux de bonne année, cinq règles…

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En ce début d’année, permettez-moi de vous souhaiter une magnifique et merveilleuse année 2018 remplie de bons moments et de bonheur avec votre famille, vos amis, vos collègues et vos clients. Car, comme le disait Leaf Van Boven, professeur agréé en psychologie de l’Université du Colorado à Boulder : « Nous trouvons régulièrement des preuves que les expériences rendent les gens plus heureux que les possessions matérielles dans lesquelles ils ont investi ». Et c’est d’ailleurs pourquoi investir dans « l’expérience client » a toujours des retombées inestimables, voire inoubliables!

 

Alors, bien que des piles de dossiers vous accueillent en ce mois de janvier, que votre boîte vocale est pleine et que 326 courriels n’attendent que d’être ouverts, tâchez tout de même de prioriser la tradition qui est celle de présenter vos vœux de bonne année. Or, étant donné tout le travail qui s’est accumulé, vous vous demandez sans doute jusqu’à quand et à qui vous pouvez les offrir et, pourquoi pas, comment les distinguer de tous les autres reçus par vos interlocuteurs.

 

Pour répondre à toutes ces questions, vous trouverez plus bas un article merveilleusement écrit par Geneviève d’Angenstein, spécialiste de l’étiquette tout comme moi, et directrice de l’École de la courtoisie et du protocole, à Paris. Mis à part les vœux de « bonne santé » qu’elle suggère d’offrir avec retenue, alors qu’à mon sens, ici au Québec, avec les épidémies de grippe, on ne peut pas passer à côté de la « bonne santé » pour personne, elle a tout de même très bien résumé ma pensée en ce sens…

 

www.leparisien.fr/espace-premium/air-du-temps/cinq-regles-de-bienseance-03-01-2012-1794116.php

 

Jusqu’à quand peut-on présenter ses vœux? À qui doit-on les adresser? Comment les distinguer de tous les autres reçus par votre interlocuteur? Voici les réponses de Geneviève d’Angenstein, directrice de l’école française de la courtoisie et du protocole, à Paris.

 

1. Date limite d’envoi le 31 janvier.
Pour être dans les temps, on peut répondre à des vœux jusqu’au 31 janvier. Néanmoins, pour les présenter, il ne faut pas attendre la dernière minute, car votre interlocuteur aurait l’impression que cela a été pour vous une vraie corvée. Il est de bon ton de sortir sa plume dès cette semaine.

 

2. Sur du papier, le message est plus fort.
« À l’heure de l’omniprésence des nouvelles technologies, si vous voulez donner du poids à un message aujourd’hui, c’est avec le papier », observe Geneviève d’Angenstein. Autrement dit, selon elle, la carte de vœux traditionnelle dans l’enveloppe marquera davantage les esprits que la carte de vœux virtuelle reçue sur une boîte mail.

 

3. Bonne année monsieur le directeur!
N’attendez pas de recevoir les vœux de vos parents, grands-parents ou de votre patron pour y répondre, car c’est plutôt à vous de prendre l’initiative. « Dans le monde de la politesse, c’est toujours la personne à qui l’on doit le respect qui reçoit en premier les vœux », explique la spécialiste du savoir-vivre.

 

4. Toujours un petit mot manuscrit.
N’envoyez jamais une carte sans y mettre votre patte. « Il faut toujours rajouter un petit mot gentil écrit à la main, lié aux sentiments, à l’amitié, afin de personnaliser les vœux. Plus le texte sera long, plus la marque d’affection sera forte, car cela signifie qu’on y a consacré du temps. On souhaite des choses nobles, par exemple du bonheur et du succès », conseille-t-elle.

 

5. L’argent, c’est tabou.
« Il ne faut surtout pas dire à son interlocuteur qu’on espère qu’il gagnera beaucoup d’argent en 2012. Notre politesse est issue de l’Ancien Régime, où tout ce qui concerne l’argent ne se dit pas », rappelle-t-elle.

 

Les vœux de « bonne santé », eux, doivent se manier avec délicatesse. Ils ne se souhaitent qu’à des amis, des membres de la famille ou à des personnes âgées. « Dans certains milieux mondains, on n’évoque pas la santé, car ça touche au corps, à l’intimité ».

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