Qui aurait pu penser qu’en 2020, avec toutes les avancées médicales et technologiques, la planète entière ou presque vivrait une même pandémie !
Qu’importe le milieu dans lequel nous évoluons, le virus de la COVID-19 a fait ses ravages ! De près ou de loin, nous sommes affectés. Que ce soit sur le plan de la santé mentale ou physique, sur le plan financier, psychique, psychologique ou social, nous subissons à divers degrés des impacts négatifs multiples liés à cette situation jusqu’alors tout à fait inimaginable.
Or, vous l’aurez sûrement constaté, de semaine en semaine, ce confinement inusité amène malheureusement certains individus à adopter des comportements totalement irrationnels. L’exemple du papier de toilette en est un des plus incompréhensifs, et pire encore, celui de refuser d’obtempérer aux mesures de distanciation sociale demandées par nos instances gouvernementales.
Qui plus est, des voyageurs font fi de l’isolement obligatoire de 14 jours, des commerces restent ouverts en dépit des interdictions, des communautés religieuses se rassemblent pour la prière et même la semaine dernière, un journaliste rapporte que des responsables du contentieux d’un organisme réunissent du personnel juridique dans une salle pour leur rappeler qu’au point vu juridique, les mises en garde, recommandations ou mots d’ordre des points de presse du premier ministre Legault n’ont aucun poids légal, ce qui « justifie » le fait de ne pas être obligé de les respecter en définitive ! Est-ce possible d’évoquer l’aspect légal alors même que la mise en vigueur de mesures sanitaires pour la survie de la planète est requise ? Est-ce un manque de jugement ou encore un manque d’éthique ?
C’est donc tout ça qui m’amène justement à vous parler de l’importance de l’éthique professionnelle, car il faut penser aux conséquences de gestes comme ceux-ci qui manquent probablement de jugement et d’éthique. Il faut se préoccuper également de l’après-pandémie, de l’image que nous projetons comme entreprise, comme entrepreneur, comme individu pour le bien de la collectivité.
Certains se posent sans doute la question : mais comment savoir si notre comportement est éthique ou pas ? Pour vous aider, voici trois critères pour qu’une décision puisse normalement être considérée comme éthiquement acceptable.
D’abord, la transparence. Pour comprendre, posez-vous la question suivante : si votre choix ou votre comportement devait être communiqué publiquement, seriez-vous à l’aise de le défendre et de l’expliquer ?
Deuxièmement, l’exemplarité. Est-ce que votre choix ou votre comportement pourrait servir d’exemple dans toute autre situation similaire ?
Et finalement, la réciprocité, qui appelle d’ailleurs la question la plus importante à se poser à mon sens… Si c’était vous qui subissiez les conséquences de votre choix ou de votre comportement, considéreriez-vous toujours qu’il s’agit d’un bon choix ou d’un bon comportement ? Qu’en pensez-vous ?
En conclusion, je crois sincèrement qu’en ce moment, si tout le monde se donnait la peine de se poser ces trois petites questions avant de prendre une décision ou de poser un geste qui pourrait avoir des conséquences sur autrui, nous aurions pas mal plus de chance d’aplanir rapidement cette fameuse courbe du Dr Horacio Arruda.
D’ici là, essayez de voir le beau côté des choses, faites de l’exercice, profitez-en pour lire, pour vous mettre à jour dans votre paperasse, et bien sûr, prenez bien soin de vous et des vôtres.
Mon coup de cœur d’avril
Comment ne pas souligner le merveilleux travail de l’ensemble du corps médical, ainsi que de toutes les personnes travaillant aux services essentiels. (Pharmacien, épicier, policier, camionneur et j’en passe) Vous avez toute ma gratitude.