Parlons Étiquette, protocole et étiquette L'Institut protocole et étiquette Parlons étiquette vous offre des formations sur le protocole et l'étiquette des affaires, la bienséance et le service à la clientèle

L’étiquette d’hier à aujourd’hui

Retour

Passionnée par l’étiquette et le protocole, j’ai choisi d’en faire mon métier. Et c’est avec grand plaisir que je rédigerai, au fil des mois, les articles d’une toute nouvelle chronique sur le sujet.

Mon objectif : démystifier avec vous les règles de l’étiquette et du protocole pour vous aider quand ça compte vraiment! Vous êtes en affaires et souhaitez améliorer votre service à la clientèle? Vous êtes invités à un mariage cet été? Mes chroniques veulent vous guider. Surtout, elles veulent rappeler que ces règles ne sont pas aussi complexes qu’on le pense… et qu’elles sont tout à fait d’actualité, même en 2010!

En débutant cette chronique, je tiens à exprimer ma reconnaissance à ceux qui m’ont guidée dans ma vie. Mes parents, Marcel et Noëlla. Des gens simples et accueillants, soucieux du bien-être des autres. Dans ma jeunesse, nous vivions sur une ferme vieille de sept générations. Avec le recul, je dois dire que le savoir-vivre ne se mesure pas à l’épaisseur d’un porte-monnaie…

Aujourd’hui, donc, je me permets de « mettre la table » en vous présentant un très bref historique de l’étiquette. Dans l’histoire des bonnes manières, l’ouvrage d’Érasme de Rotterdam, écrit en 1530, figure parmi les plus importants. Entièrement destiné aux enfants, il s’intitulait Savoir-vivre à l’usage des enfants. On y traitait notamment du maintien, du code vestimentaire, du comportement à table, des rencontres, de l’heure du coucher et du jeu. Du dernier point, j’ai cru bon vous citer un bref passage, toujours aussi pertinent en 2010 : « Dans les jeux honnêtes, montre de la bonne humeur, mais pas cette pétulance qui amène des querelles. Jamais de tricheries ni de mensonges. Car si l’on commence par ces petites infamies, on commettra plus tard de plus graves injustices.Celui qui cède de bon gré triomphe mieux que celui qui a le dernier mot dans une querelle. »

Je pourrais également vous parler de Cinquante courtoisies à table écrit en 1290 par Bonvicina Da Riva, des Règles de la bienséance et de la civilité chrétiennes de Jean-Baptiste de La Salle en 1703 , ou encore, de Jackie Kennedy, qui a révolutionné l’histoire de la mode et la façon de recevoir à la Maison Blanche dans les années soixante.

Fait étonnant : bien que les règles d’étiquette et de bienséance aient traversé les décennies, elles sont encore méconnues, Au cours des nombreuses réformes scolaires, le programme de bienséance s’est volatilisé, et en même temps, certaines aptitudes au savoir-vivre. Ajoutons à cela l’augmentation incroyable des réseaux sociaux sur le Web, les textos, les sms et autres messageries instantanées. Dans notre contexte moderne, le contact humain se fait de plus en plus rare… et le savoir-être en société devient immanquablement déficient.

Néanmoins, nous ne cessons pas de vivre en société! Et même dans les relations les plus simples, il existe des règles minimales de savoir-vivre qui permettent aux individus de se respecter et de s’apprécier. Différentes en fonction des pays et des coutumes, elles sont là pour définir un code vie en société, une manière d’être, un mode d’emploi pour assurer le mieux-être de tous.

© Tous droits réservés www.parlonsetiquette.com

Danielle Roberge
Formatrice agréée, conférencière et consultante en étiquette, protocole et service client
418 931-5139

Retour