L’art de recevoir… sans casse-tête !

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Le temps des fêtes représente pour plusieurs un merveilleux moment de réjouissances et, bien sûr, l’occasion de recevoir parents et amis. Or, qui dit recevoir, dit également,pour quelques-uns : stress. Recevoir sans casse-tête, voilà ce que je vous propose ! Pour vous faciliter la tâche, je répondrai aux cinq questions les plus fréquemment posées sur l’étiquette des réceptions.

1- Comment choisir son menu?
En tant qu’hôte ou hôtesse, il est primordial de s’enquérir, quelques semaines avant votre réception, des allergies, intolérances alimentaires et préférences de vos convives en communiquant avec eux par téléphone. L’idée ? Concevoir un menu qui plaira à tous. Il n’y a rien de plus décevantque de constater qu’un invité ne mange rien de ce que nous avons préparé, n’est-ce pas ? En vous informant d’avance auprès de vos convives, vous vous assurerez que chacun d’entre eux pourra prendre part au repas ou, à tout le moins,vous pourrez lui offrir une solution de rechange plutôt que de le confiner au maigre jeûne !

2- Doit-on offrir des amuse-gueules avec l’apéro?
Bien qu’il ne soit pas obligatoire d’offrir canapés ou crudités avant le repas, il est tout de même recommandé de prévoir quelques bouchées afin d’apaiser la faim de vos invités et de minimiser l’effet de l’alcool. Par ailleurs, l’apéroest normalement offert au fur et à mesure que vos invités arrivent, alors que les petites bouchées ne sont servies que lorsque tous les invités, ou du moins la majorité d’entre eux, sont arrivés.Prévoyez entre 60 et 90 minutes tout au plus pour l’apéro.

3- Doit-on dresser la table avant l’arrivée des invités ?
Vous voulez quevos invités se sentent attendus et accueillis. L’un des meilleurs moyens pour cela ? Dresser d’avance les couverts. La règle veut que l’on dressela table dans l’ordre où seront servis les plats, de l’extérieur vers l’intérieur. Les fourchettes à entrée et à dîner se trouvent à gauche et la cuillère à soupe et le couteau se présentent à droite. Quant aux couverts à dessert, ils seront placés au-dessus de l’assiette.

La serviette de table en tissu est préférable à celle en papier, surtout lorsqu’il s’agit d’un dîner plutôt que d’un buffet. Cependant, lors de la réception d’un grand nombre de convives, la serviette en papier demeure une solution convenable.

Outre le vin à prévoir en quantité suffisante, il est également recommandé de placer des pichets d’eau sur la table. Bien qu’il soit du devoir des hôtes de veiller à remplir les verres d’eau et de servir le vinaux invités, cette tâche peut être déléguée à l’un de vos convives. Rappelons que les liquides sont servis par la droite, puisque les verres sont toujours placés à la pointe du couteau.

4- Quand doit-on ouvrir un cadeau reçu d’un invité?
La règle dit qu’il est de mise d’ouvrir dès que possible un cadeau reçu, et ce, devant la personne qui l’a offert. Une exception s’applique dans la situation où un deuxième invité vous remet un cadeau, alors que le premier n’en a pas offert. Il est préférable alors d’être plus discretpour ne pas mettre mal à l’aise le premier invité. On pourra ainsi se retirer avec le généreux donateur au cours de la soirée pour ouvrir son présent en privé.

Sachez cependant qu’un cadeau ne se partage pas avec les autres invités, qu’il s’agisse d’une bouteille de vin ou de chocolats fins. Pourquoi ?D’abord, en tant qu’hôte de la soirée, vous aurez prévu une quantité suffisante d’alcool et aurez choisi vos vins en accord avec vos plats. Identifiez plutôt cette belle bouteille reçue etdégustez-laà un autre moment en pensant à ceux qui vous l’ont offerte. Ce sera aussi une occasion de les remercier de nouveau par courriel ou même par texto!Et leschocolats… Imaginez-vous la tête de votre invité qui voit vos neveux engouffrer en quelques secondes les chocolats fins expressément choisis pour vous et, de surcroit, payés cher la pièce ?

5- Doit-on désigner d’avance les places des invités ?
C’est un incontournable.Surtout si vous désirez honorer certains d’entre eux. Les invités d’honneur seront assis à droite de l’hôte ou de l’hôtesse en alternant les genres (homme, femme). Quant aux bouts de table, ils sont réservés aux hôtes, puisque ceux-ci pourront ainsi plus facilement veiller au confort de leurs invités.

Sur ce, joyeuses fêtes… sans casse-tête !

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Danielle Roberge
Formatrice agréée, conférencière et consultante en étiquette, protocole et service client
418 931-5139

Des comportements qui dérangent

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Quand je parle avec les gens de ce qui les dérange le plus en termes d’impolitesse ou d’incivilités, les mêmes sujets reviennent souvent, me donnant l’impression que tout le monde sait… et pourtant! Voyons ensemble quatre de ces comportements qui dérangent.

Premier comportement : oublier de ramasser les excréments de son chien
Il n’y a rien de plus irritant que de voir un mignon petit chien faire ses besoins dans la rue ou dans le parc et son maître les mains vides, sans avoir de quoi les ramasser. Saviez-vous, d’ailleurs, que de ramasser les excréments de son animal domestique est un règlement de la ville de Québec? Or, si vous êtes propriétaire d’un animal, vous devriez :
• Enlever rapidement et proprement ses excréments sur toute propriété privée ou publique;
• L’empêcher d’errer et le tenir en laisse dans les endroits publics;
• Respecter les aires où les animaux sont interdits;
• Vous assurer qu’il ne trouble pas la tranquillité du voisinage.

Deuxième comportement : cracher
Vous conviendrez avec moi que cela est très dégoûtant : voir une personne cracher sans se soucier de l’entourage ou se moucher « comme un chat ». Si vous avez le rhume, utilisez des mouchoirs! Si vous êtes membre d’un club de vélo et que vous avez cette vilaine habitude de cracher tous les deux kilomètres, pensez à la personne qui est dernière vous au bout de cent kilomètres! L’habitude de cracher est non seulement désagréable pour les autres, mais aussi pour soi, car elle est souvent associée à une grande nervosité. Sachez qu’il existe différentes façons de corriger un tic nerveux, dont, cependant, je ne traiterai pas ici. Mais si cela est un problème pour vous, je vous invite à consulter un médecin.

Troisième comportement : reposer ses pieds sur les sièges d’autobus
Il n’est pas très agréable de s’asseoir sur un siège de transport en commun ou sur un banc de parc sur lequel quelqu’un vient tout juste d’y débarquer les pieds. C’est un peu comme si, chez vous, un invité déposait ses souliers sur vos meubles de salon, vous aimeriez? Pourtant, plusieurs le font encore dans l’autobus…
Quatrième comportement : jeter des déchets par la fenêtre de sa voiture
Et finalement, balancer ses déchets dans l’espace public, par la fenêtre de sa voiture ou en marchant, voilà une incivilité souvent remarquée. Pas très chouette de marcher sur de la gomme ou des mégots de cigarette, n’est-ce pas? En ville, il y a pourtant des poubelles sur presque tous les trottoirs. Et en voiture, pourquoi ne pas vous équiper d’un petit sac pour les ordures ? Vous le jetterez à la poubelle lors de votre prochain plein d’essence!

En conclusion, bien qu’une majorité de personnes considèrent ces incivilités fort dérangeantes, il n’en reste pas moins que plusieurs agissent elles-mêmes de la sorte en certaines occasions! Souvenez-vous que nous vivons en société et que cela signifie, entre autres, de respecter les autres autant que nous apprécions nous faire respecter.

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Recevoir en été sans cérémonie!

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L’été est enfin arrivé et quoi de plus agréable que de recevoir ceux qu’on aime en plein air, dans notre jardin ou sur notre superbe terrasse récemment rénovée? On me demande parfois s’il y a des règles en matière d’étiquette pour les repas partagés en plein air l’été venu.

Alors, s’il est normal de laisser tomber un peu le décorum lorsque l’on reçoit dans son jardin ou sur sa terrasse, il importe tout de même de respecter certaines règles élémentaires qui s’appliquent tout autant à un repas quatre services qu’à une soirée autour du BBQ!

Première petite règle pour l’hôte : il est délicat et apprécié de vérifier par téléphone auprès de vos invités s’ils ont des allergies particulières ou des aliments qu’ils n’aiment pas. Vous êtes l’invité? Sachez qu’il est toujours d’usage d’arrivée 10 minutes après l’heure fixée par notre hôte, et fort apprécié d’offrir un petit présent à ceux qui vous reçoivent, vous savez, le fameux « cadeau d’hôtesse » . À ceux qui me demandent quel genre de cadeau offrir, je réponds que la valeur importe peu, et que c’est l’intention qui compte! Fleurs en pot, chocolat, panier cadeaux, disque compact, savon à main ou café, l’idée est de remercier l’hôte ou l’hôtesse de vous recevoir. Ce petit présent s’accompagne habituellement d’une bouteille de vin que votre hôte pourra boire en pensant à vous… un beau soir d’hiver!

Deuxième règle importante pour l’hôte : si vous cuisinez en plein air, ne relâchez pas au niveau de la propreté de votre espace de travail. Vous allez peut-être trouver ceci bien drôle, mais des gens m’ont souvent rapporté avoir de la difficulté à manger chez leurs hôtes voyant que la grille du BBQ aurait eu avantage à être nettoyée… Et au lieu du petit torchon pour s’essuyer les doigts, certains seraient passés maîtres dans l’art de se lécher continuellement les doigts pendant la cuisson des aliments… Rappelez-vous que dans toute circonstance et dans tout lieu, se lécher les doigts est un manque flagrant d’étiquette. Même règle si vous coupez une tarte ou un gâteau : pas de doigts dans la bouche!

Par ailleurs, bien que la plupart d’entre nous apprécions le fait de « veiller » plus tard en été, il ne faut pas pour autant s’éterniser chez nos hôtes. Comme le disait ma mère : « il faut s’en garder pour la prochaine fois! » Enfin, même si le repas s’est fait sans cérémonie ou « à la bonne franquette », il ne faut pas oublier de téléphoner vos hôtes le lendemain, afin de les remercier pour leur accueil et l’agréable soirée passée en leur compagnie. Et surtout, n’oubliez pas de retourner l’invitation dans les 4 à 6 mois suivants.

Sur ce, chers lecteurs et chères lectrices, je vous souhaite de passer d’agréables moments autour de la table cet été. Sous un ciel étoilé, quoi de mieux? Et au plaisir de vous retrouver pour une prochaine chronique en septembre.

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir! Étiquette et protocole

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J’ai décidé, dans cette chronique, de vous faire part de trois questions qui me sont posées régulièrement lors de mes conférences, de mes ateliers ou par courriel. Un mélange d’étiquette sociale et d’affaires!

Tout d’abord, l’épineuse question relative au paiement de la facture au restaurant…

Lors d’une invitation au restaurant, à l’occasion d’une première rencontre ou autre, qui paie la facture?
Tout dépend de qui a invité l’autre…En effet, comme j’en ai déjà parlé dans un article précédent, le mot
« invité », selon le dictionnaire Larousse, signifie « prendre en charge ». Donc, si vous êtes la personne qui « invite », que vous soyez l’homme ou la femme, c’est vous qui devriez payer la facture, et le pourboire aussi! Et j’ajouterais, messieurs, qu’il n’y a pas plus belle galanterie lors d’une première rencontre que de prendre discrètement l’addition. Mais, rassurez-vous, je ne prétends pas non plus qu’il doive toujours revenir à l’homme de payer, mais de montrer un peu de générosité lors d’une première rencontre est toujours remarqué…

Une amie m’a posé cette question il y a quelques semaines, et j’ai constaté, après l’avoir conseillée, que peu de gens connaissaient cette tradition :

Lors d’une invitation à pendre la crémaillère chez des amis, que doit-on offrir en cadeau?
Bien qu’on puisse toujours offrirun objet décoratif pour la nouvelle maison, une tradition dont on ignore encore l’origine exacteveut que l’on offre un…coq. Pas celui que l’on trouve à la ferme! Mais un coq de verre, de bois ou de plâtre. En effet, le coq est un symbole universel et les vertus prêtées à cet animal solaire sont innombrables. Porte-bonheur ou prophète guérisseur, il incarne le courage et l’intelligence. Certains affirment que cette tradition remonte au IXesiècle,à l’époque où des coqs se retrouvaient sur tous les clochers d’église. Le plus ancien coq de clocher connu se trouve d’ailleurs à Brescia, en Italie. Plus loin dans l’histoire, les Romains sacrifiaient des coqs pour les offrir aux dieux afind’obtenir la protection de leur maison. Aujourd’hui, offrir un coq signifie offrir bonheur et protection aux nouveaux propriétaires. Bien sûr, on pourra ajouter à ce présentune bonne bouteille de vin, que nos hôtes pourront déguster plus tard, en pensant à nous!

Et finalement, quelle est la façon de faire convenablement les présentations lors d’une activité sociale ou d’affaires?
Tout d’abord, il importe de savoir que les présentations sociales diffèrent grandement des présentations d’affaires. La différence réside surtout dans le fait que pour les présentations dans un contexte d’affaires, on ne fait aucune distinction entre les genres (homme, femme). On mise plutôt sur la hiérarchie (client, visiteur, président, vice-président, etc.) et on nomme la personne qui occupe la plus haute position de la hiérarchie en premier. Dans un contexte social, on nomme normalement les femmes en premier et ce sont elles qui doivent présenter la main avant l’homme. En affaires, vous l’aurez compris, cette règle n’existe pas.

J’espère que ces quelques réponses vous seront utiles! Mais si vous avez d’autres questions sur l’étiquette et le savoir-faire en affaires comme dans la vie sociale, n’hésitez pas à communiquer avec moi. Et… ne manquez pas de suivre mes chroniques tous les deux mois! Qui sait, je répondrai peut-être à une question qui vous trotte dans la tête depuis longtemps?

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L’étiquette du téléphone portable!

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Le téléphone portable appelé aussi communément cellulaire existe depuis déjà plus de 37 ans! Or, au fil des années, il semble que certaines personnes oublient les règles élémentaires en matière de savoir-vivre lorsque vient le temps d’utiliser leurs précieux petits objets de communications.

Ce n’est qu’au début des années 1990 que les téléphones cellulaires sont devenus assez petits et assez bon marché pour intéresser le consommateur moyen.

Or, comment faire usage de ce précieux objet de communication que maintenant la plupart des gens possèdent. Les études démontrent qu’au moins 40 % des entreprises ont publié une politique d’utilisation du téléphone portable au travail, et cette statistique ne devrait qu’augmenter aux files des années!

Voici donc certaines règles fondamentales pour éviter une utilisation inappropriée du cellulaire au travail, ou dans votre vie de tous les jours!

Au bureau, lors de cocktail d’affaires, au restaurant, dans une salle de spectacle ou à l’Église, on devrait toujours mettre le mode « hors champ » ou « vibration ». En effet, à moins d’une urgence majeure, tout le monde est en mesure de pouvoir momentanément prendre une petite pause lors de rencontre importante.

Si vous devez répondre absolument, vous ne pouvez le faire devant les gens, mais plutôt en s’éloignant afin de ne pas importuner la personne devant au autour de nous. Je vous rappelle qu’il faut toutefois au préalable aviser la personne qui est avec nous que vous devrez répondre à un appel important. Car, répondre à tout moment à vos appels lorsque vous êtes en rencontre avec une personne envoie le message qu’elle n’est sans doute pas assez importante pour prendre le temps de lui parler sans interruption!

À votre travail, même s’il est formidable de garder contact avec les êtres chers de votre vie tel que votre conjoint, vos enfants ou vos fidèles amis, parler constamment avec eux sur votre portable au cours de la journée affectera sans doute votre concentration au travail et paraîtra aux yeux de vos collègues et surtout patrons, un manque flagrant de professionnalisme!

Si vous devez répondre ou faire un appel, vous devez en tout temps maintenir une zone tampon d’environ 10 à 12 pas de toutes personnes se trouvant autour de vous. Cette zone permet d’éloigner les oreilles indiscrètes et surtout de ne pas importuner vos collègues au travail ou d’autres personnes se trouvant à proximité.

En voiture, le casque d’écoute est maintenant obligatoirement comme vous le savez. (3 points d’inaptitude et 115 $) Il ne devrait d’ailleurs être utilisé qu’à cette fin. Dès que vous débarquez de votre voiture, vous devez répondre directement avec l’appareil. Car, vous avez sans doute remarqué, répondre avec le micro-casque porte souvent les gens à parler beaucoup plus fort qu’il ne le ferait sans ce précieux objet , ce qui importune souvent les gens se trouvant autour de vous.

Enfin, le choix d’une sonnerie se fait en fonction de l’utilisation que l’on fait de notre cellulaire. S’il est strictement réservé à des fins personnelles, il importe tout de même de faire une sélection appropriée. Il faut choisir une sonnerie qui reflète tout de même votre personnalité, car choisir une sonnerie de mauvais goût ou farfelue, peut véhiculer une mauvaise image à la longue. Si vous ressentez le besoin absolu de vous distinguer par votre sonnerie, soyez prudent, surtout en affaires, car cela peut laisser sous-entendre un manque de sérieux et un manque de professionnalisme.

Finalement, respecter ces quelques petites règles du cellulaire ne peut qu’apporter respect pour vos clients et votre entourage et peuvent même contribuer à l’évolution du comportement de certains qui en auraient grandement besoin.

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Pour ne pas passer en dessous de la table…

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Le mois de septembre est déjà passé,et avec lui, le retour d’une certaine routine s’est instaurée. Pour les parents : ajustement de l’heure du coucher et de la période des devoirs, inscription au cours de musique ou au hockey, et j’en passe! Peut-être le temps serait-il propice aussi pour inviter des amis pour un bon repas à la maison?

Adultes comme enfants, nous nous posons souvent des questions sur la façon de se tenir à table lorsque nous sommes invités. Poursuivez votre lecture, vous trouverez sans doute plusieurs réponses!

Commençons.Devons-nous apporter un présent chez des amis ou de la famille qui nous reçoivent? À moins qu’il n’y ait un échange régulier de type « bonne franquette » ou d’entente mutuelle entre vous, il est de mise d’apporter un petit cadeau pour l’hôte et l’hôtesse qui vousaccueillent si gentiment chez eux. Non seulement un petit présent – depréférence périssable, à moins qu’on ne connaisse très bien les gens – maisaussi une bouteille de vin, que l’hôte pourra ouvrir à une autre occasion en pensant à vous. Carla question m’est souvent posée : non, on n’ouvre pas la bouteille que l’invité apporte, car l’hôte aura déjà choisi un vin en accord avec le menu concocté.

Par cadeau périssable, on entend : du café, du savon à main, de huile de cuisson aromatisée, des épices ou, mieux encore,de la confiture, du ketchup ou de la marmelade maison. Mais si vous connaissez bien les gens, laissez aller votre créativité!Du cadre décoratif à l’album photos, en passant par de jolis linges de table ou de la musique d’ambiance, les idées de cadeaux sont infinies.

Normalement les places sont assignées aux invités par l’hôtesse.On évite d’asseoir les invités en bout de table, cette place étant considérée comme la moins intéressante.Elle est donc réservée aux hôtes.C’est l’hôtesse qui donne le signal pour le début du repas en plaçant la serviette de table à moitié pliée sur ses genoux.Nos mains doivent être en tout temps au-dessus de la table, les avant-bras ou les poignets légèrement appuyés sur le rebord. Le service du vin est assuré par l’hôte.

On offre le pain et le beurre à notre convive de droite et on passe ensuite à notre voisin de gauche. Petit rappel : on ne mange pas de pain avant le premier service! On rompt le pain avec ses mains au-dessus de l’assiette et on étend du beurre sur un morceau à la fois, que l’on mange en une seule bouchée.

On fait preuve de courtoisie et d’ouverture et on ne monopolise pas la conversation en parlant sans relâche de nos derniers exploits de golf, de notre dernier voyage ou de nos enfants. La règle d’une conversation est comme celle d’une partie de tennis : la balle doit se balader d’un côté comme de l’autre!

Enfin, non seulement on devrait, dès le lendemain, remercier nos hôtes par téléphone, on devrait aussi retourner l’invitation dans les trois à cinq mois. Que voulez-vous c’est une roue qui tourne sans fin, mais… tellement agréable!

Dans ma prochaine chronique, je réponds aux questions les plus fréquemment posées en matière d’étiquette et de protocole. Profitez-en pour m’écrire!

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Les dessous et dessus… d’un cocktail ou d’une réception

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Tel que promis lors de ma dernière chronique, voici venu le moment de vous présenter les principales règles à connaître lors d’un cocktail, d’une réception de mariage ou de tout autre événement du genre.

La cérémonie de mariage vient tout juste de se terminer, dans la joie et l’amour… Vous voilà dans votre voiture, prêts à vous diriger vers le lieu choisi par les mariés pour tenir la réception à laquelle vous êtes conviés. Une fois dans la voiture, il est temps de prendre illico les messages sur votre téléphone portable, que vous aurez (bien entendu!) fermé lors de la célébration. Aussi ridicule que cela puisse paraître, je recommande toujours aux invités de manger une petite collation sur la route. Vous penserez à moi lorsque vous arriverez à la réception et que vous ne serez pas tentés de vous lancer sans retenue (du déjà-vu, je vous assure) sur les petits canapés ou le pain sur la table, pain qui ne devrait être mangé que lors du premier service, en principe!

Dès l’arrivée des invités, une haie d’honneur est mise en place afin de leur permettre de présenter leurs vœux aux nouveaux mariés. On calcule normalement 30 secondes par invité. Par exemple, lors d’une réception qui compte 120 invités, la haie d’honneur s’étendrait sur une période d’une heure. Que dit-on en 30 secondes? Que la mariée est ravissante, que l’on est heureux de partager ce moment avec eux. On conclut en offrant ses meilleurs vœux et on passe rapidement à la personne suivante.

L’ordre de la haie d’honneur est le suivant : d’abord, la mère, puis le père de la mariée. Suivent la mère et le père du marié et, parce que ce sont les personnes les plus importantes, la mariée et le marié se placent à la fin.

Enfin un petit verre de vin! Il sera tenu par la tige, dans la main gauche, avec la serviette de table, afin de garder libre la main droite en tout temps, qui elle sera disponible pour prendre les petits canapés ou offrir une poignée de main franche… et propre!

Normalement, les petits fours, canapés et sushis se mangent en une seule bouchée. S’il s’agit d’une bouchée montée sur un cure-dent ou sur une tige, de grâce, ne redéposez jamais le cure-dent ou la tige dans le plateau de service (ça aussi, du déjà-vu)! L’objet sera plutôt gardé dans la main et disposé dans un contenant prévu à cet effet. De même, on ne retourne jamais dans la trempette le légume dans lequel on a déjà croqué une fois…

L’heure du repas approche. Chaque invité aura sa place, désignée d’avance par l’hôte, qu’il pourra reconnaître grâce à de jolis porte-noms. L’hôte aura aussi nommé un co-hôte ou une co-hôtesse à chacune des tables. Ces personness’assureront du bien-être de chacun des invités au cours de la réception. Les co-hôtes d’une table se font face, et ne sont donc jamais assis côte à côte. Aussi, on sépare normalement les couples d’une même table et on place les invités en alternance, homme et femme. Il n’y a que les couples nouvellement fiancés ou mariés qui seront placés côte à côte à la table.

Pour ce qui est de la table d’honneur, les mariés prennent place au centre (table rectangulaire), la mariée à droite du marié. Suivront du côté droit de la mariée : le garçon d’honneur, la mère et le père de la mariée. Et, à gauche du marié : la dame d’honneur, le père et la mère du marié. Finalement, souvenez-vous que l’invité d’honneur est toujours à droite de l’hôte ou de l’hôtesse.

Ça y est, tous les invités sont à leur place, le premier service commence! Et si on parlait un peu de l’art de la table? À suivre dans ma prochaine chronique. Et d’ici là, que les mariés vivent heureux et aient beaucoup d’enfants…C’est comme ça que toutes les belles histoires se terminent, non?

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Le mariage sous tous ses angles Protocole et étiquette

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Les mois de juin et de juillet sont sans contredit les plus populaires pour se marier. Et la tradition du mariage fait un retour en force depuis quelques années! Selon Statistique Canada, il y a eu en 2009 151 940 mariages célébrés au Canada, soit 3 109 de plus que l’année précédente.

Pour cette journée mémorable, que doit-on savoir si on est l’hôte ou encore l’invité d’un mariage cet été?

Tout d’abord l’invitation. Elle doit parvenir aux invités 6 à 8 semaines avant la cérémonie et les réponses doivent être reçues 1 mois avant. Quant à l’invitation elle-même, elle ne devrait jamais faire allusion à une corbeille nuptiale ou à toute suggestion de contribution. Puisque ce sont les mariés qui « invitent », leur budget devrait normalement être prévu en conséquence et les invités ne devraient pas avoir à payer pour leur invitation… Bien sûr, les mariés auront prévu une liste de suggestions d’objets pouvant leur être offerts en cadeau. Les invités pourront alors s’adresser à la mère de la mariée ou à la dame d’honneur pour connaître cette liste. Ils pourront également offrir, s’ils le préfèrent, un cadeau en argent qui correspond normalement au montant équivalant au coût du couvert (en moyenne entre 75 $ et 150 $ par personne).

Quant au code vestimentaire, plus les vêtements du cortège seront coordonnés, plus le cortège sera esthétique, cela va de soi!Tradition des années 30, le blanc est réservé à la mariée et symbolise non seulement la pureté, mais évoque aussi la robe du baptême. Le noir est réservé au marié. Les invités ne rivaliseront pas non plus avec la mère de la mariée, qui dictera le port du chapeau ou de la robe longue. La mère du marié devra donc s’en remettre aux choix de cette dernière afin de ne pas lui faire ombrage. C’est la mariée qui choisira la couleur des robes des filles d’honneur, qui deviendra la couleur thème du mariage. Le petit bouquetier (âgé entre 3 et 7 ans) sera identique au marié et le garçon d’honneur diffèrera légèrement au niveau des accessoires. Les boutonnières se portent à gauche et l’épingle ne doit pas être apparente.

L’entrée de la mariée se fait au bras gauche du père, mais peut aussi se faire au bras droit, comme pour certains mariages princiers, dont celui de Lady Diana. Tous les invités devront être présents 20 minutes à l’avance et avoir pris place dans un siège attitré par des placiers. En regardant vers l’avant de l’église ou du lieu de cérémonie, le côté gauche est réservé aux invités de la mariée et le droit, à ceux du marié.

La sortie des mariés se fait en tout premier, suivis des petits pages. Ceux-ci peuvent aussi précéder la sortie s’ils doivent parsemer l’allée de pétales de fleurs. La dame d’honneur et le garçon d’honneur sont suivis des parents de la mariée et, ensuite, de ceux du marié. Les autres invités ferment la marche. La mariée sera au bras gauche de son mari, mais s’il est en uniforme militaire, elle se placera à sa droite (pour éviter l’épée!).

Et qu’en est-il de la réception ou du cocktail? Découvrez-le dans ma prochaine chronique!

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Top 5 des bonnes manières pour le temps des Fêtes

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L’an dernier à pareille date, je parlais dans ma chronique de la façon de festoyer avec classe et j’abordais, entres autres sujets, le code vestimentaire, les parfums utilisés à outrance, l’alcool à consommer avec modération, les cadeaux d’hôtesse et le signal du départ lors d’une réception. Puisqu’il s’agit cette année d’un nouveau numéro spécial pour le temps des Fêtes, j’ai eu l’idée de vous offrir un top 5 des bonnes manières à table!

5 – Attendez qu’on vous assigne une place

Votre hôte a ouvert avec empressement votre petit présent soigneusement emballé, l’apéro et les petites bouchées de circonstance ont ravi les convives? Voilà venu le moment de prendre place à table. Avant de vous asseoir où bon vous semble, demandez à vos hôtes si une place en particulier vous est désignée. Car en effet, il revient à l’hôte de designer d’avance les places de ses invités et d’alterner homme et femme autour de la table, en plaçant l’invité(e) d’honneur, s’il y en a un, à sa droite.

4 – Ne vous lancez pas dans la corbeille de pain!

Normalement, c’est l’hôte ou l’hôtesse qui doit, en premier, offrir le pain à son voisin de droite puis faire circuler la corbeille par la gauche. L’étiquette dit aussi que le pain ne devrait pas être mangé avant l’arrivée du premier plat. Le pain, déposé dans l’assiette à pain située à votre gauche, se rompt avec les doigts, est déchiré et beurré un morceau à la fois, et est finalement avalé en une seule bouchée.

3 – Ne vous versez pas vous-même de vin

Il revient aussi aux gens qui vous reçoivent d’assurer le service du vin. Les hôtes peuvent toutefois désigner une personne parmi les invités pour le faire. Attention si vous recevez : ce n’est pas parce que vous ne prenez pas d’alcool que vous devez en priver vos invités! Comme vous ne devriez pas non plus imposer du vin rouge en exclusivité parce que vous en êtes amateur. Il est recommandé d’offrir à ses invités le choix entre du rouge et du blanc que vous aurez vous-même sélectionnés. La bouteille offerte par les invités ne devrait normalement pas être ouverte au cours de ce repas.

2 – Ne buvez pas avant le premier toast

Il est du ressort de vos hôtes de porter le premier toast qui doit normalement être fait avant la première gorgée de vin. Par la suite, n’importe lequel des invités pourra à son tour lever son verre à la santé des hôtes.

1 – Vous êtes l’hôte ou l’hôtesse? Sachez diriger élégamment la conversation

Attention, diriger la conversation ne veut pas dire de la monopoliser! Si le vin a tendance à vous faire parler davantage, sachez aussi vous taire et écouter ce que les autres ont à dire. En effet, répartir également le droit de parole entres vos invités est une règle essentielle. Ces deux mots magiques « et vous? » permettront à chacun de s’exprimer. Et n’oubliez pas, cher invité, de remercier le lendemain vos hôtes!

Avec ce temps des Fêtes qui approche, je me promets du bon temps avec les gens que j’aime. Et vous?

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Danielle Roberge
Formatrice agréée, conférencière et consultante en étiquette, protocole et service client
418 931-5139

L’étiquette d’hier à aujourd’hui

Parlons Étiquette, protocole et étiquette L'Institut protocole et étiquette Parlons étiquette vous offre des formations sur le protocole et l'étiquette des affaires, la bienséance et le service à la clientèle

Passionnée par l’étiquette et le protocole, j’ai choisi d’en faire mon métier. Et c’est avec grand plaisir que je rédigerai, au fil des mois, les articles d’une toute nouvelle chronique sur le sujet.

Mon objectif : démystifier avec vous les règles de l’étiquette et du protocole pour vous aider quand ça compte vraiment! Vous êtes en affaires et souhaitez améliorer votre service à la clientèle? Vous êtes invités à un mariage cet été? Mes chroniques veulent vous guider. Surtout, elles veulent rappeler que ces règles ne sont pas aussi complexes qu’on le pense… et qu’elles sont tout à fait d’actualité, même en 2010!

En débutant cette chronique, je tiens à exprimer ma reconnaissance à ceux qui m’ont guidée dans ma vie. Mes parents, Marcel et Noëlla. Des gens simples et accueillants, soucieux du bien-être des autres. Dans ma jeunesse, nous vivions sur une ferme vieille de sept générations. Avec le recul, je dois dire que le savoir-vivre ne se mesure pas à l’épaisseur d’un porte-monnaie…

Aujourd’hui, donc, je me permets de « mettre la table » en vous présentant un très bref historique de l’étiquette. Dans l’histoire des bonnes manières, l’ouvrage d’Érasme de Rotterdam, écrit en 1530, figure parmi les plus importants. Entièrement destiné aux enfants, il s’intitulait Savoir-vivre à l’usage des enfants. On y traitait notamment du maintien, du code vestimentaire, du comportement à table, des rencontres, de l’heure du coucher et du jeu. Du dernier point, j’ai cru bon vous citer un bref passage, toujours aussi pertinent en 2010 : « Dans les jeux honnêtes, montre de la bonne humeur, mais pas cette pétulance qui amène des querelles. Jamais de tricheries ni de mensonges. Car si l’on commence par ces petites infamies, on commettra plus tard de plus graves injustices.Celui qui cède de bon gré triomphe mieux que celui qui a le dernier mot dans une querelle. »

Je pourrais également vous parler de Cinquante courtoisies à table écrit en 1290 par Bonvicina Da Riva, des Règles de la bienséance et de la civilité chrétiennes de Jean-Baptiste de La Salle en 1703 , ou encore, de Jackie Kennedy, qui a révolutionné l’histoire de la mode et la façon de recevoir à la Maison Blanche dans les années soixante.

Fait étonnant : bien que les règles d’étiquette et de bienséance aient traversé les décennies, elles sont encore méconnues, Au cours des nombreuses réformes scolaires, le programme de bienséance s’est volatilisé, et en même temps, certaines aptitudes au savoir-vivre. Ajoutons à cela l’augmentation incroyable des réseaux sociaux sur le Web, les textos, les sms et autres messageries instantanées. Dans notre contexte moderne, le contact humain se fait de plus en plus rare… et le savoir-être en société devient immanquablement déficient.

Néanmoins, nous ne cessons pas de vivre en société! Et même dans les relations les plus simples, il existe des règles minimales de savoir-vivre qui permettent aux individus de se respecter et de s’apprécier. Différentes en fonction des pays et des coutumes, elles sont là pour définir un code vie en société, une manière d’être, un mode d’emploi pour assurer le mieux-être de tous.

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Danielle Roberge
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